Mon premier BreizhCamp

La restitution du BreizhCamp 2023 a déjà été réalisée par un habitué des conférences tech, à mon tour de m’y frotter avec mes yeux de junior pour l’édition 2024 ! Depuis que je suis développeur les évènements techniques m’ont toujours fasciné, je les prenais pour des temples d’un savoir que j’étais loin de maîtriser. Ils me semblaient tellement inaccessibles que je m’auto-censurais et ne me manifestais pas alors même que j’avais la possibilité de m’y rendre (un grand merci à Max Digital Services !!!).

Récemment j’ai franchi le pas, et ai choisi d’assister à la dernière journée du BreizhCamp 2024. L’occasion était parfaite, puisque 3 de mes collègues étaient au programme !

Premiers pas

De bon matin je retrouvais donc le campus de Beaulieu, que j’ai arpenté des années auparavant, dans une autre vie. Plein de stands aux couleurs des sponsors de l’évènement, on retrouve des visages connus, les regards se croisent et on se salue. Le monde du développement web à Rennes est assez restreint, et il n’est pas rare de retrouver des connaissances.

Passé la keynote, il s’agit de touver ce qui m’intéresse le plus au programme de la journée. Pour commencer, une conférence sur un outil de traitement de logs donnée par François Dubrez ! Le sujet est à première vue trop complexe vis-à-vis de mon niveau, mais je suis curieux d’en apprendre plus.

Quel Vector d’attaque pour votre pipeline d’ingestion de logs ?

Vous en avez marre de nager dans des logs indigestes, dans lesquels les erreurs se perdent au milieu de milliers de logs inutiles ? Vector est fait pour vous.

En 25 minutes, François parvient à rendre un sujet plutôt complexe finalement assez simple, en mêlant la théorie et la pratique pour éclaircir les choses.

Une bonne introduction en la matière, abordable pour les noobs comme moi.

Un café, et il est déjà temps d’attaquer une deuxième conférence avec toujours plus de Max !

Racine carrée, bit-shifting et paracétamol

Pourquoi parler ici de paracétamol ? Parce que vous allez faire des maths un peu énervés et qu’il est possible que la migraine vous guette en fin de session.

On parle d’optimisation de code appliquée à un cas ultra concret, le calcul de reflets dans un jeu vidéo.

No spoiler, le talk n’est rien sans le talentueux speaker qui l’a conçu et le présente, Audren Burlot.

Le temps de s’hydrater et c’est reparti, pour un retour aux sources inspirant (on me chuchote dans l’oreillette que ça pourrait faire l’objet d’un article de blog) sur la notion d’encodage.

Back to basics : texte et numérique

Parmi mes nombreuses lacunes existant dans ma culture informatique se trouve la notion d’encodage. Ici, Guillaume Collic revient aux fondamentaux, et nous explique pourquoi un “é” présent dans un fichier ressemblera plutôt à “Ã©”. On part de cet exemple pour reprendre l’histoire de l’encodage et expliquer les contraintes des principaux types d’encodage et les problèmes que cela peut poser.

En sortant j’ai le sentiment d’avoir vraiment saisi l’idée, d’avoir comblé une lacune. J’ai également l’envie d’écrire un article autour de ce sujet afin de propager ces informations vers mes semblables !

Il est temps pour moi de mettre mon cerveau au repos le temps de partager un bon repas avec mes collègues (presque la moitié de la boîte).

Optimisation de performance, bénéfice ou sacrifice ?

Un talk axé data, dans lequel Emmanuel-Lin Toulemonde nous emmène dans les méandres de l’optimisation du code. Le problème de base ? 50 millions de lignes de données à récupérer, et un morceau de code aux performances déplorables.

Le talk s’articule autour de 4 axes d’amélioration :

• Architecture
• Stockage des données
• Code
• Algorithmie

Un voyage d’une simple ligne de code à l’architecture d’un système dédié à la récupération de données traitées et non plus brutes. Malgré un propos résolument orienté data, on glane des concepts, des guidelines que l’on pourra réutiliser ensuite.

C’est l’heure d’aller au coeur de mon navigateur web, et de découvrir l’ampleur de ses capacités de stockage.

Stockage web : le guide galactique

Forcément, j’ai quelques notions des capacités de stockage d’un navigateur web, mais ici on va plus loin. Anthony Le Goas passe en revue toutes les méthodes de stockage de données de nos navigateurs, des plus utilisées à celles qui sont carrément obsolètes (coucou le SQL dans le navigateur). En résulte une fiche technique nous indiquant :

• le type de stockage
• la capacité de stockage
• le contexte dans lequel on l’utilise
• les limites temporelles de ce stockage
• un extrait de code pour envoyer / récupérer des données dans notre navigateur

Mes notions sur le sujet sont désormais plus complètes et je peux voguer vers le monde merveilleux de Spring, présenté par le dernier Max speaker de cette édition du BreizhCamp, Guillaume Yan !

Unleashing the power of Spring Boot 3

Libérer la puissance de Spring Boot 3, c’est la mission que s’est donné Guillaume Yan. Entre projets de démonstration et slides, on découvre le potentiel de Spring Boot 3. Mes connaissances en Java s’étant estompées depuis que le C# est devenu mon langage de prédilection côté back, je n’ai malheureusement pas pu profiter pleinement de la présentation.

L’adjonction de démonstrations rend la présentation vivante et concrète, belle performance pour une première !

Conclusion

Force est de constater que je m’étais trompé. J’ai découvert un monde ouvert, dans lequel brillent les vulgarisateurs, qui savent mettre leurs connaissances au niveau de leur auditoire. Je suis bien décidé à renouveler l’expérience, et cela se reproduira assez vite puisque j’ai prévu de participer à Who Run The Tech le 28 novembre à Rennes !

Crédits photographiques Photo de Scott Webb sur Unsplash